Mardi, 01 Mai 2012 00:56

bechir-ben-hassenLa célébration de la Fête du Travail du 1er mai est considérée comme une «bidâa», et donc comme islamiquement pas correct, par le cheikh Bechir Ben Hassen. L’homme est l’un des principaux dirigeants tunisiens de la mouvance salafiste dite «scientifique» (îlmia).

«Je sais que vous allez me qualifier d’extrémiste» clame-t-il en précisant qu’il s’agit d’une fête inventée ni par les Arabes, ni les Musulmans. Il a donc conseillé à ses disciples de ne pas célébrer le 1er mai, et de ne pas sortir manifester. Il s’agit donc, selon lui, d’un bidâa, c’est-à-dire d’une innovation condamnable, au regard de l’Islam. Le cheikh s’exclamera «qu’il n’y a vraiment pas de quoi fêter un travail qui se fait rare, vu le taux de chômage».

Le cheikh Bechir Ben Hassine, précise aussi que «les Musulmans ne doivent fêter que l’Aid El Idhha, et l’Aid El Fitr». On notera pourtant que le parti Ennahdha a appelé ses partisans à sortir défiler, dans les rues de la capitale. Pour certains des sympathisants du mouvement dirigé par Rached Ghannouchi, il s’agit ainsi de ne pas laisser les forces de gauche et l’Union Générale des Travailleurs Tunisiens monopoliser les fêtes nationales.

Lotfi B.C

Tunisie : «Fêter le 1er Mai, est blâmable au regard de l’Islam»
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