« L'Etat tunisien clôturera l'année 2015 avec des dettes représentant 50% du PIB » a affirmé Yassine Ibrahim, le ministre du développement et de l'investissement, au cours d'une séance plénière tenue mardi 19 mai, à l'Assemblée des Représentants du Peuple (ARP) pour l'examen d'accords de financements. « Ce taux est proche du plafond autorisé » a cependant ajouté le ministre.
Il a par ailleurs annoncé que Le gouvernement examinera le plafond d'endettement extérieur autorisé pour l'Etat tunisien, le 5 juin, lors de la présentation du document d'orientation devant l’ARP. Après tout, dans nos pays, les plafonds ne sont-ils pas destinés à être crevés?
Cerise sur le gâteau, Ibrahim a indiqué que les 2/3 des dettes extérieures de la Tunisie sont contractées en devise. Précisant que « plusieurs indicateurs montrent l'absence d'amélioration de l'investissement en 2015 ».
Or selon le ministre du développement, « le problème ne se pose pas au niveau des crédits destinés à la création de projets mais au niveau de ceux destinés à la consommation et le paiement de crédits ». CQFD.
Moez E.K