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Les accusations du gouvernement se multiplient face à des médias jugés au mieux, pas à la hauteur de leurs responsabilités, au pire, carrément manipulateurs, falsificateurs, et contre l’atteinte des objectifs de la Révolution. Des manifestations ont même été organisées par des supporters d’Ennahdha, comme celle du vendredi 24 février, appelant à «nettoyer» la télévision nationale au décapant.

«Nous voulons que les journalistes tiennent leur rôle et nous voulons les aider à faire leur travail. Pourquoi n’ont-ils pas rapporté les dépassements de certains manifestants» ? Tel est le discours tenu le jeudi 1er mars par le ministre de l’Intérieur, M. Ali Laâridh, face à l’Assemblée Constituante.

La page fan de Mosaique FM, forte de près de 500 000 membres vient d’être piratée. Les nouveaux commandants de bord de la page se déclarent, en cette soirée du dimanche 26 février,  être les «petits-fils de Lazhar Chraiti, Mosbah Jarbou, et de Farhat Hached, d’Abdelaziz Thaalbi, et de Daghbaji».

Le Syndicat National des Journalistes Tunisiens (SNJT) a décidé de porter plainte contre M. Ali Laâridh, ministre de l’Intérieur, et contre les agents de police, et les individus en civil qui ont agressé plusieurs journalistes en marge de la manifestation de l’UGTT de cet après-midi du samedi 25 janvier.

Aymen Rezgui membre du Bureau Exécutif du Syndicat National des Journalistes Tunisiens (SNJT) a été physiquement agressé devant le ministère de l’Intérieur, en marges de la manifestation de l’UGTT, de ce samedi 25 février. M. Rezgui a eu beau clamer qu’il était journaliste, cela n'a pas dissuadé les policiers, qui l’ont aussi insulté.

Nassredine Ben Saïda, directeur du quotidien Attounissia, détenu depuis le 15 février, a été libéré ce jeudi. Au lendemain de la petite victoire juridique de l’ATI, dans son procès contre la censure des sites pornographiques. Le procès du journaliste a été reporté au 8 mars.

«Si ça continue, ils vont censurer les baisers à la télé, les étiquettes des bouteilles de shampoing, les photos des femmes en pantalon serrés».  C’est ce qu’a déclaré Monji Khadhraoui, lors d’une conférence de presse tenue le vendredi 17 février par le syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT).

Le quotidien français Le Monde accueillera six journalistes tunisiens durant trois mois pour leur permettre de redécouvrir le rôle de la presse lors d’un événement aussi important que l’élection présidentielle en France.

L’absence de Salem Labiadh, sociologue proche d'Ennahdha,  sur le plateau télé, consacré à Caid Essebsi par Al Watanya 2 dans la soirée du jeudi 9 février, n’a pas fini d’attiser la controverse. Si l’ex-premier ministre provisoire a éludé la question, l’un des présents, le nahdhaoui  Ryadh Chaïbi, s’est permis de le titiller ouvertement.