Toujours plus de journalistes agressés en Tunisie
Lundi, 23 Janvier 2012 15:38

journalistes-agressesLe feuilleton des agressions contre les journalistes continue en Tunisie. Zied Krichen, rédacteur en chef du quotidien arabophone «Le Maghreb» et Hamadi Redissi, professeur de Sciences politiques à l'Université de Tunis et chroniqueur dans le même journal, ont été attaqués, lundi 23 janvier devant le palais de justice de Tunis, au cours du procès de Nessma.

Zied Krichen a déclaré avoir été agressé ainsi que Hamadi Redissi  par des «salafistes qui les ont attaqués à coups de poings et de pieds». Les deux hommes se sont finalement réfugiés au poste de police de la Kasbah pour échapper de leurs agresseurs et porter plainte contre eux.

Le 11 janvier, c’est Sofiene Ben Hamida, journaliste auprès de Nessma TV, qui se faisait agresser au cours d’une manifestation devant le ministère de l’Intérieur.

Le 4 janvier dernier, Sana Farhat, une journaliste du quotidien «Le Temps», a été agressée par les forces de police devant le ministère de l’enseignement supérieur. Le même jour et au même endroit, Maha Ouelhazi, une journaliste de la presse électronique s’est vue confisquer puis jetée à terre son appareil photo par un agent.

Certes, depuis le 14 janvier, la presse tunisienne jouit de la liberté d’expression. Mais voici que la libre parole se fait malmener de plus en plus malmener. Attaquer les journalistes dans l’exercice de leurs fonctions serait-il devenu une chose habituelle en Tunisie ?

Moez E.K

Toujours plus de journalistes agressés en Tunisie
 

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