Mercredi, 25 Avril 2012 22:42

presse-caniveau tunisieAprès une accalmie de quelques mois, voici que la presse de caniveau fait son comeback fracassant sur la scène médiatique tunisienne. Les mêmes journalistes qui puisaient leur inspiration dans les égouts pour tenter d’éclabousser les opposants de Ben Ali se sont remis au travail. Seules leurs cibles ont changé.

Avant le 14 janvier, ce sont des personnalités comme Sihem Ben Sedrine, Om Zied, Néjib Chebbi, Ali Laâridh, Rached Ghannouchi, Moncef Marzouki, qui étaient visées. Mais aujourd’hui, les membres d’Ennahdha désormais au pouvoir, sont soigneusement évités. Les nouvelles cibles désormais désignées sont à trouver du côté d’Emna Mnif, Jawhar Ben M’barek, et autres militants de gauche qui ne craignent pas d’afficher par trop ouvertement leur désaccord.

Ces mêmes feuilles de choux qui ne craignaient pas de diffuser des mensonges pour briser les fortes têtes qui osaient s’opposer à la dictature se sont de nouveau mis à publier des insultes, des mensonges, en puisant leur inspiration dans la fange, qu’ils n’ont visiblement pas quittée. Doit-on rappeler que rien ne justifie que l’on puisse attenter impunément à l’honneur de citoyens tunisiens, et ce, quelles que soient leurs opinions politiques ? Et à l’heure où un directeur de journal a été arrêté pour avoir publié une photo quelque peu dénudée, peut-on se permettre de laisser la presse de caniveau traîner dans la boue des personnalités nationales ?

Soufia B.A

Retour en force de la presse de caniveau en Tunisie
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