Lundi, 26 Novembre 2012 21:46

adel-fekihTribune. Les Tunisiens sont en attente d’une nouvelle relation avec leur consulat en France. Adel Fekih, ambassadeur tunisien en France,  tente d’y répondre en impulsant une nouvelle dynamique relationnelle. Il effectuait une visite de travail à Lyon le 23 novembre 2012. En fin de journée, il rencontrait des membres de la communauté tunisienne dont certains responsables associatifs. Par Jamel Dridi.

A l’issue de la rencontre, la tonalité était plutôt positive.  Plusieurs tunisiens  partageaient ce sentiment. Pourtant, certains d’entre eux ont beaucoup souffert sous l’ancien régime.  Quelques-uns n’ont pas pu retourner en Tunisie pendant plus de 20 ans. Aujourd’hui,  même s’ils restent prudents, ils apprécient cette nouvelle dynamique. L’un d’entre eux s’exprime :

« Avant, quand on rentrait dans le consulat, c’était avec beaucoup d’appréhension et de peur. Pour nous, c’était purement et simplement l’annexe de la dictature. Alors aujourd’hui, être reçu dans la salle de réception et pouvoir parler directement et sans peur à l’ambassadeur, en plus sans tabou même sur des sujets comme la corruption, c’est vraiment le signe que les choses changent dans le bon sens…..c’est un premier pas positif qu’il faut confirmer »

adel-fekihSi la démarche de l’ambassadeur a  rencontré un écho positif, c’est parce que tous les sujets, même ceux qui fâchent, comme celui de la corruption et des dysfonctionnements, ont pu être abordé.  Mais la qualité de la rencontre provient aussi du fait que d’autres  sujets, non moins important, ont aussi été évoqués. 

Notamment celui du rôle que pouvait jouer la diaspora tunisienne pour contribuer au développement économique de la Tunisie.  Et sur ce terrain, il y a aussi beaucoup à faire d’autant plus que la plus-value en termes d’emplois et d’investissement est énorme.  D’ailleurs, des chefs d’entreprise présents le rappelaient.

Ils ont souligné le fait que de nombreux tunisiens possédant de riches compétences ou étant en capacité d’investir fortement avec  à la clef des créations d’emploi ont gardé leur réflexe de prudence qui prévalait avant la révolution tunisienne. Peut-être faut-il davantage communiquer à leur adresse ?

L’ambassadeur  l’a d’ailleurs acté en reconnaissant que  la première richesse de la Tunisie à l’étranger était constituée par ses ressortissants. Des ressortissants qu’il est donc peut être nécessaire de toucher par davantage de communication afin de les inciter à davantage agir pour la Tunisie.

Dans tous les cas, cette rencontre illustre une nouvelle dynamique empreinte d’une plus grande préoccupation vis-à-vis des ressortissants tunisiens. Une dynamique qui y gagnerait si elle se confirmait   périodiquement  par d’autres rencontres  afin de définitivement montrer au tunisien qu’il est désormais au centre des préoccupations de son administration.

Adel Fekih, à la rencontre des Tunisiens de France
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