Jeudi, 13 Novembre 2014 18:54

L'Observatoire tunisien de l'indépendance de la magistrature (OTIM) a fait part de ses craintes de l'impunité des violations des droits de l'Homme, surtout, après le retour sur la scène politique de «symboles de la dictature», notamment dans les tribunaux et les médias.  L’OTIM a également, fait part de son appréhension quant aux «pressions politiques croissantes exercées sur l'instance» et aux appels à tourner la page du passé sans reddition de compte.

Dans un communiqué publié ce jeudi 13 novembre, l’observatoire a appelé toutes les forces politiques et civiles à «faire face aux tentatives de sabotage menées contre l'Instance Vérité et Dignité et à soutenir cette instance afin de «préserver le processus de justice transitionnelle, renforcer l'unité nationale et édifier un Etat de droit».

L'Observatoire a souligné «la nécessité de préserver le processus de justice transitionnelle, et de l'appliquer dans tous les domaines et dans les délais fixés par la loi.

La justice transitionnelle vise à statuer sur les précédentes violations, lever le voile sur la vérité et réhabiliter les victimes pour réaliser la réconciliation nationale, a estimé l'OTIM, mettant en exergue le rôle de la société civile et des forces politiques dans l'impulsion du processus de justice transitionnelle et le contrôle de ses mécanismes et de ses structures, en l'occurrence l'Instance Vérité et Dignité.

Depuis sa création, l'Instance Vérité et Dignité dirigée par Sihem Ben Sedrine, a enregistré trois démissions (celles de Noura Borsali, Khemais Chammari et Azouz Chawali), avant même le démarrage de ses travaux prévu pour 1er décembre 2014.

Sabotage contre l'Instance Vérité et Dignité
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