Ben Ali peut diriger ses réseaux en Arabie Saoudite |
Mercredi, 18 Avril 2012 16:50 |
«La Tunisie a émis jusqu’ici 50 mandats d’amener contre le dictateur déchu Ben Ali, réfugié actuellement en Arabie Saoudite» a déclaré Noureddine Bhiri, le ministre tunisien de la Justice dans une conférence de presse, tenue le mardi 17 avril. «La plupart de ces mandats concernent des affaires de corruption et de détournement de fonds» précise M. Bhiri, soulignant que «la Tunisie remplit toutes les conditions pour que Ben Ali soit extradé». Noureddine Bhiri a également rappelé que notre pays et l’Arabie Saoudite sont liés par un accord d’entraide judiciaire depuis 1983, qui permet l’échange des individus recherchés par la Justice. Le ministre déclare toutefois «respecter le refus de l'Arabie Saoudite d’extrader Ben Ali, tout comme la Libye a respecté la décision tunisienne de ne pas remettre l’ex-Premier Ministre de Khaddafi aux nouvelles autorités de Tripoli». Cependant, M. Noureddine Bhiri avertit : «la présence de Ben Ali au Royaume Saoudien peut-être dangereuse, puisqu’il peut continuer à y diriger des réseaux subversifs». Alors que le pouvoir de nuisance de l’ex-dictateur serait effectivement désactivé dans une prison tunisienne. Or jusqu’à présent, les autorités saoudiennes continuent d’ignorer ostensiblement les requêtes tunisiennes. Moez E.K Facebook Social Comments Box for Joomla |