Tunisie : Les syndicats de la police accusent Ridha Grira |
Jeudi, 10 Mai 2012 13:11 |
L’Union nationale des syndicats des forces de sûreté tunisienne (Unsfst) ont accusé Ridha Grira, dernier ministre de la Défense de Ben Ali, d'être responsable de la mort des Tunisiens tombés après le 14 janvier 2011. L’information a été rapportée par plusieurs agences de presse internationales. «Nous sommes déterminés à défendre les agents condamnés sans preuve par la justice militaire dans des procès politiques et populistes», a déclaré Montassar El-Matri, secrétaire général de l'Unsfst.
«Nous ne permettrons pas qu'on en fasse des boucs-émissaires à des fins politiques», a-t-il ajouté dénonçant des irrégularités et des condamnations sans preuves, sans analyse balistique, selon lui. A cet égard, Imed Belhaj Khlifa, porte-parole de l’Unsfst, s’est interrogé : «Comment deux hommes peuvent-ils être condamnés pour une seule balle et un seul tué»?
Selon une dépêche de l’Afp, «L'Unsfst compte porter plainte contre Ridha Grira afin de lever le voile sur les responsables de crimes commis durant la révolution, accusant ce ministre des dérapages sécuritaires qui ont semé la terreur parmi la population après la fuite de Ben Ali en Arabie Saoudite. Mais voici que les syndicats policiers accusent Ridha Grira d'avoir orchestré la diffusion, via les médias, de fausses informations pour créer le chaos et empêcher la passation du pouvoir. Les «fausses informations» en question portent sur «des affrontements entre l'armée et la police, sur des tireurs délite, des milices, des ambulances tirant sur la population» précise l’Afp citant Anis Mogaadi, porte-parole du syndicat de la sécurité présidentielle et des personnalités officielles. Selon les mêmes sources, la manœuvre avait pour objectif de faire «revenir Ben Ali». L.B.C avec Agences Facebook Social Comments Box for Joomla |