Achraf Cheikh Larbi, Bechir Arfaoui, Wissem Zrelli, Mohamed-Ali Dekhil, Seif Borji, Selim Chtourou. Ce sont les noms des six étudiants tunisiens sélectionnés par le moteur de recherche numéro un dans le monde, pour devenir les «Google students ambassadors», pour l’année universitaire 2012-2013. Le nom des heureux élus a été dévoilé le 30 juillet.

Plus d’un millier d’internautes mènent ce dimanche 29 juillet une attaque sur le compte facebook officiel de Rached Ghannouchi, le président du mouvement Ennahdha. Les facebookeurs multiplient les insultes qu’ils postent en guise de commentaires sur la page. Le mot «voleur» est ainsi recopié des milliers de fois par des tunisiens visiblement farouchement opposés à Ghannouchi.

«Tous les appels lancés à partir d’une ligne Tunisiana sont gratuits, en cette nuit du mardi 10 au mercredi 11 juillet». Le buzz est lancé sur Facebook. Les commentaires fusent sur Twitter. L’alerte est donnée, dommage qu’il soit minuit passé regrettent même certains.

Dans une Tunisie où même les partis politiques organisent leurs réunions sur Facebook. A une époque où la présidence de la République a fait du réseau social son moyen de communication privilégié. Voici que les soupçons planent de nouveau, et les accusations fusent. De faux-profils seraient chargés de semer la zizanie en Tunisie, et surtout entre les mouvements politiques les plus en vue.

Les deux Tunisiens les plus influents au monde sont des Tunisiennes. Lina Ben Mhenni et Amira Yahiaoui ont en effet été classées par «Arabian Business» parmi les 500 Arabes les plus influents dans le monde. Mieux : les deux femmes particulièrement actives sur les réseaux sociaux sont les représentants tunisiens les mieux classés dans cette hiérarchie, qui n’a accordé d’intérêt ni à nos politiciens, ni à nos hommes d’affaires.

Jamel Touir a appelé ce lundi 18 juin 2012 à un «contrôle juridique des réseaux sociaux». Et il ne s’agit pas de paroles en l’air, puisque ce monsieur n’est autre que le président de la commission des instances constitutionnelles. Parce que selon M. Touir, dont les propos ont été rapportés par l’agence Tap, «ces réseaux représentent un danger plus grave que les médias traditionnels».