Quand Google prime le génie tunisien
Mardi, 17 Avril 2012 21:31

kabil jaballahUn étudiant tunisien, Kabil Jaballah, a été primé par Google, le numéro un mondial des moteurs de recherche. Le Google Student Award Web For All 2012 vient en effet d’être décerné à deux étudiants, l’un de l’université du Nouveau Mexique aux USA et l’autre est un jeune doctorant bien de chez nous, puisqu’il effectue ses travaux de recherches à l'École  Supérieure des Sciences et Techniques de Tunis (ESSTT).

Kabil Jaballah a développé un système qui facilite l’accès au web par les malentendants. Il présente une nouvelle approche. Il a ainsi développé un système reconnaissance de la langue des signes en 3D. Il souligne dans l'une de ses publications: "De nombreux systèmes comme WebSign, Vsigns  et eSign utilisent les normes Web3D pour générer des avatars 3D de signature. Et les phrases signées en 3D (traduites en langage des signes en 3d, NDLR) sont devenues communes".

kabil jaballahDans une présentation de son projet, Kabil Jaballah précise «Les modèles de Markov Cachés constituent la méthode la plus utilisée pour reconnaître la langue des signes a partir de vidéos à base de scènes, mais dans notre cas, puisque nous avons affaire à des scènes 3D formatées selon les normes X3D et H-anim, les modèles de Markov cachés (HMM) sont un processus stochastique double trop couteux». En définitive, M. Jaballah a présenté une nouvelle approche pour la reconnaissance de la langue des signes en 3D, en utilisant la méthode de la plus longue sous-séquence commune. Ses expériences de reconnaissance se sont basées sur un lexique 500 signes. Une méthode qui lui a permis d’atteindre un degré de pertinence de l’ordre de 99%.

Autant dire que Jaballah a réalisé là un superbe travail qui a attiré l’attention de l’acteur le plus important du Net mondial, à savoir Google. Il s’agit en fait de son projet de thèse de doctorat. Il a été encadré par le professeur  Mohammed Jemni, le big boss du laboratoire de recherche de l’unité des technologies de l’information et de la communication de l’université de Tunis.

Un bon signe, en somme, pour l’université tunisienne, et pour ses enseignants. Pourvu que cet exemple soit suivi !

Lotfi Ben Cheikh

Quand Google prime le génie tunisien
 

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