Wided Bouchammaoui, présidente de la centrale patronale (UTICA) a fait le point sur la réunion qui a eu lieu le lundi 5 août, et qui a rassemblé 95% des acteurs du secteur privé sous l’égide de la centrale patronale. L'économie tunisienne subit de plein fouet les conséquences de l'assassinat de Mohamed Brahmi, et l'impact de l'embuscade au Châambi.

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Représentants de l'UTICA de la Fédération Tunisienne de l'Hotellerie, de la Fédération Tunisiene des Agences de Voyages, de l'Ordre des Experts Comptables de la Tunisie, du Syndicat Tunisien des Agriculteurs, de l'Institut Arabe des Chefs d'Entreprises, des Chambres mixtes de Commerce et d’industrie, et des grands groupes du secteur privé tunisien… sont au moins d’accord sur un point :

La formation en toute urgence d'un gouvernement de compétences nationales qui sera chargé d'assurer la sécurité et la stabilité nécessaires  pour réussir la relance de l'économie tunisienne et réussir les prochaines échéances politiques du pays.

Wided Bouchammaoui a précisé ce mardi 6 août, sur les ondes d’Express FM, que «la réunion a mis l’accent sur l’urgence de mettre fin à la tension politique qui persiste depuis un certain temps, notamment à travers, la révision des dernières nominations  dans l'administration publique, la rédaction et l'adoption dans les plus brefs délais de la nouvelle constitution et la fixation de la date des prochaines élections».

Parce que plusieurs secteurs d'activités vitaux pour l’économie tunisienne, à l’instar du tourisme, ont subi de plein fouet les conséquences de l'assassinat de Mohamed Brahmi et l'embuscade du Châambi. Or selon l’UTICA, la situation économique risque de s'aggraver davantage si l'on ne prend pas les mesures nécessaires pour rassurer les citoyens et les investisseurs et partenaires étrangers dans les plus brefs délais.