Mercredi, 25 Décembre 2013 22:14

La nouvelle pièce de deux dinars, a une curieuse ressemblance avec celle de cinq millimes, notre «douro» national. Vues de face, les deux pièces présentent en effet un identique olivier. Or l’arbre vénérable, ce symbole de l’agriculture tunisienne, n’a pas été au meilleur de sa forme, en cette année écoulée. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que tout ne baigne pas dans l’huile d’olive, puisque la récolte du précieux liquide a régressé de 65% pour 2013.

Quant au dinar à proprement parler, il a carrément dégringolé, avant de se reprendre, en ces dernières journées.

C’est dire que cette ressemblance, entre la nouvelle pièce de deux dinars et notre vieux douro, ne peut être complètement fortuite. Il s’agit certainement d’un message codé qu’a voulu nous transmettre notre inénarrable Banque Centrale. Une initiative originale qui pourrait être destinée à sensibiliser les Tunisiens et les persuader des bienfaits d’une cure d’austérité. Peut-être également un clin d’œil appuyé à l’adresse du Fond Monétaire International, et de la Banque Mondial, qu’ils soient remerciés pour les prêts qu’ils ont bien voulu nous accorder.

Mais les plus critiques auront une autre lecture à proposer, puisque la ressemblance en question pourrait être diversement appréciée et interprétée. Elle pourrait tout simplement signifier, que deux dinars vaudront bientôt autant qu’un douro. «Dinar boudourou» rétorquent d’ores et déjà les plus désabusés.

O.C

Deux dinars  «boudourou»
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