Mercredi, 25 Juin 2014 13:51

Le manque de ressources d’eau renouvelable caractérise le site propre de notre Tunisie. En effet la part de chaque citoyen ne dépasse pas les 400 m3/an alors que le seuil de vulnérabilité d’une contrée par rapport à cette denrée vitale, d’après la FAO, ne doit pas être en deçà de 2000 m3 ! Ainsi nous somme au cinquième de la dose minimale prescrite par cette vénérable institution ! Par Cheikhalifa Mohamed, Macro-économiste

Ce manque a engendré un stress hydrique endémique qui se manifeste, hormis ses retombés négatifs sur l’environnement, par un déficit alimentaire structurel de plus de 70% des constituants de notre ration de base : céréales primaires et secondaires, oléagineux et sucre…

L’importation de ces denrées s’accompagne de son corollaire de  chômage structurel qu’on estime à 900 milles emplois, ‘perdus/exportés ‘ environ ainsi que  d’eau virtuelle estimée à 18 km3 ‘ importés’!

En outre  l’eau potable distribuée aux ménages n’est pas conforme ni en quantité ni en qualité aux normes généralement admises en la matière….

L’évolution prodigieuse de la technique en matière d’énergie solaire-dont chaque m² de nos terres/mer reçoit un minimum de 1850 kWh/an – nous permet, poussé par l’élan de notre Glorieuse Révolution de la Dignité, d’envisager le dessalement de l’eau de mer sous de bons auspices.

Ainsi on pourra satisfaire notre quête d’eau et envisager même d’exporter de l’énergie propre vers nos voisins de la rive nord comme ils viennent de nous montrer la voie par leur Mégaprojet TuNur qui va ériger des centrales solaires à tour de 2 GW sur 100 km² de nos terres mais n’a malheureusement pas adopté la cogénération : eau dessalée versus électricité et CO2 évité, pour nous livrer le tiers de nos besoins d’eau.

Nous compterons donc sur nos  scientifiques/entrepreneurs /SONEDE/STEG pour s’équiper en centrales solaire/châteaux d’eau pour faire jaillir l’aquifère thalasso solaire et gaver nos terres des 600 m3/s requis, assurant ainsi le plein emploi, l’autosuffisance alimentaire et la contribution à la lutte contre l’effet de serre exacerbé sur nos contrées , aussi bien que contre la désertification et  l’érosion côtières résultant de la montée inexorable du niveau de la mer!

Tunisie : L’urgente question de l’eau
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