Aymen Rezgui membre du Bureau Exécutif du Syndicat National des Journalistes Tunisiens (SNJT) a été physiquement agressé devant le ministère de l’Intérieur, en marges de la manifestation de l’UGTT, de ce samedi 25 février. M. Rezgui a eu beau clamer qu’il était journaliste, cela n'a pas dissuadé les policiers, qui l’ont aussi insulté.

En somme, après avoir été matraqué, traqué, malmené sous Ben Ali, Aymen Rezgui doit faire face aux mêmes agissements scandaleux après le 14 janvier.

Le journaliste Zouhaier Zawidi à «Ettariq El Jadid» a également été l’objet d’une agression policière, alors qu’il portait un brassard indiquant sa qualité de journaliste. Les membres des forces de sécurité lui reprochant de couvrir médiatiquement leur intervention. En somme, dans la Tunisie d’après la Révolution, certains policiers reprochent encore aux journalistes de faire leur travail, et prétendent ainsi les en empêcher à coups d’arguments frappants.

A noter que des policier ont poursuivi les manifestants jusqu’à la rue Jean Jaurès, devant les bureaux de «Dar El Anwar». A cet endroit, des journalistes comme Ahlem El Abdelli de la radio Shems FM, et Mouna Bouaziz, du quotidien arabophone «El Chourouq», ont été copieusement insultées par des membres des forces de sécurité.

Moez E.K