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Les cinéphiles pourront enfin voir «Ma nmoutech, beautés cachées», le nouveau film du cinéaste tunisien Nouri Bouzid. Il sera enfin projeté dans les salles, après moult péripéties et rebondissements. «Manmoutech» sera en effet projeté à trois reprises : le vendredi 23 novembre courant à la salle Le Colisée à 21 heures, suivie d'une deuxième projection le même jour et dans la même salle à 23h30. Une troisième projection aura lieu samedi 24 novembre à la salle Le Mondial à 15 heures.

Tribune. Mohamed Challouf, directeur de l'Association culturelle Afrique Méditerranée, co-fondateur des Rencontres cinématographiques de Hergla, rend ici un hommage appuyé à des figures phares du cinéma africain. Pour nous rappeler, à l'ouverture de la fête du 7eme Art, les valeurs essentielles qui ont fondé les JCC.

En parallèle aux Journées Cinématographiques de Carthage, l’Association Tunisienne d’Action pour le Cinéma (ATAC) organise une exposition urbaine à l'avenue Habib Bourguiba, à Tunis, du 16 au 24 novembre. Une réaction, un sursaut, à une situation critique. La Tunisie comptait en effet  114 salles de cinéma dans les années 70 du siècle contre actuellement à peine 12 salles sur tout le territoire de la République.

Le fonds documentaire «La Course et les relations internationales de la Régence de Tunis aux XVIIIe et XIXe siècles», vient d'être inscrit au Registre Mémoire du Monde 2011 de l'Unesco, sur une proposition des Archives nationales de Tunisie (ANT)à l’organisation internationale, en 2010. Un trésor historique qui se penchera sur les exploits maritimes de nos corsaires.

«Infilète» (soit dérapage en français), la pièce de théâtre réalisée par Walid Daghsni, interprétée par Amani Belaaj et Makram Sanhouri, vient de décrocher un trophée lors de la clôture du festival international de théâtre de Bejaia (Algérie) organisé du 29 octobre au 06 novembre 2012.

«Babylon» l’exploit cinématographique signé par les trois réalisateurs tunisiens que sont Ismaël, Youssef Chebbi, et Ala Eddine Slim sort le jeudi 1 novembre dans les salles. Un film qui a remporté le Grand prix international de la 23e édition du Festival international du documentaire de Marseille. Un exploit d’autant plus méritoire que ce petit chef d’œuvre a été totalement financé par les maigres moyens du trio, sans aucune subvention ministérielle.

C’est peu dire que le collectif Banni-Banni joue avec les mots. Il jongle avec la langue tunisienne, s’inspire de ses nuances et de ses expressions truculentes, pour servir des plats aussi originaux qu’épicés, sous la forme de dessins, de vidéos, de tableaux. Dernière création en date, une vidéo mettant en avant l’étendue de la richesse du parler tunisien.

Une campagne visant Bendirman a été lancée sur les réseaux sociaux par les admins des pages "islamisantes". Comble de l'ironie, l’artiste engagé,  qui n’a pas craint de tourner en bourrique le régime Ben Ali et ses élections falsifiées bien avant la Révolution, est décrit comme étant un RCDiste, un nostalgique de Ben Ali.

Neuf films tunisiens ont été sélectionnés pour la compétition officielle des Journées Cinématographiques de Carthage (JCC) a annoncé M. Mohamed Mediouni, directeur de cet événement en cette 24ème édition. L'agence Tap annonce ainsi que dans la catégorie des longs métrages de fiction figurent le film «Je ne meurs pas» de Nouri Bouzid, «Le Royaume des fourmis» de Chawki Mejri et «Le professeur» de Mahmoud Ben Mahmoud.