Le prix Mahmoud Darwich a été décerné, dans sa troisième édition, à la comédienne tunisienne Jalila Baccar, et au poète palestinien vivant en Jordanie, Zouheir Abou Chayeb.La cérémonie a été organisée le mardi 13 mars, date de l’anniversaire de l’immense poète Mahmoud Darwich. Une journée désormais fêtée et dédiée à la culture palestinienne.
Jalila Baccar n’a pu se rendre en Palestine pour se voir remettre son prix. Les autorités sionistes ne lui ont pas délivrée d’autorisation d’entrée dans les territoires palestiniens. Elle enverra un message enregistré dans lequel elle exprimera tout son attachement à la cause palestinienne.
«J’aurais voulu sentir l’odeur de la Palestine (…) J’ai rêvé de cette visite. La Palestine me manque comme la Kaaba manque au Musulman. Ils croient que la Palestine est un pays ordinaire avec des frontières qui emprisonnent son peuple, et un gardien qui a les clés, décidant qui peut entrer et qui est à refuser. Ils se trompent. La Palestine n’est pas qu’un simple territoire. C’est un pays sans frontières. Ce n’est pas juste un peuple, mais des millions de femmes et d’hommes dans le monde, qui l’ont conservée et aimée, depuis des générations».
Le chef du gouvernement palestinien, Salem Fayyadh a fait remarquer que «notre force réside dans la liberté de création sous toutes ses formes. Une liberté qui permet l’immunité de notre patrie. Tel sera notre message de fidélité à la mémoire de Mahmoud Darwich».
Soufia B.A