Samedi, 06 Décembre 2014 15:22

«L'Algérie essaye de stabiliser la région. Nous l’avons fait en Tunisie. Nous sommes en train d’essayer de le faire en Libye, nous sommes en train de le faire au Mali. Nous avons décidé d’exporter le dialogue». Et c’est le Premier ministre algérien, Abdelmalek Sellal, qui l’a affirmé le jeudi 4 décembre 2014, lors d’un sommet franco-algérien tenu à Paris.

Pour rappel, le président de la République Moncef Marzouki a reçu, ce le 8 septembre 2014, au palais de Carthage, en marge de la conférence internationale Invest in Tunisia. Et les dirigeants des deux principaux partis tunisiens que sont Ennahdha et Nida Tounes ont rendu des visites successives au président algérien Abdelaziz Bouteflika.

«La Tunisie ne va pas bien» s’était plaint Béji Caid Essebsi, auprès de Bouteflika le 11 septembre 2013, (voir vidéo ci-dessous) qui avait reçu, la veille de ce jour-là, Rached Ghannouchi. La Tunisie irait-elle mieux aujourd’hui, à quelques semaines du deuxième tour des élections présidentielles ?

Toujours est-il que ces visites à Alger avaient d’ailleurs suscité quelques remous, et certaines inquiétudes sur la souveraineté tunisienne. Ainsi, M. Ahmed Néjib Chebbi, leader du parti Républicain (Al Jomhouri), déclarait le 20 novembre 2013 sur les sur les ondes de Jawhara FM : «exposer nos crises internes dans des pays étrangers risque de remettre en cause notre souveraineté». En tempérant toutefois ses propos en disant «ne pas penser que l’Algérie veuille s’ingérer dans les questions tunisiennes».

Mais voici que le chef du gouvernement algérien déclare de sa propre bouche que son pays a «stabilisé la Tunisie». Reste à savoir comment et par quels moyens ce processus de «stabilisation» a-t-il été entamé en Tunisie.

Lire aussi :La souveraineté de la Tunisie bradée par Caid Essebsi et Ghannouchi ?

Sellal : «L'Algérie a stabilisé la Tunisie»
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